La Curée
Titre volume  Les Rougon-Macquart N°2
Titre de Partie  Les Rougon-Macquart
Auteurs   Zola, Émile (070)
Edition  France loisirs : Paris , 1978
Collection   Les Rougon-Macquart N°2
Collation   315 p.
Format   18 cm
indice Dewey   843 8 oeuvres fiction francaises 1850 1899
ISBN   978-2-7242-4750-3
Prix   10
Langue d'édition   fre
Sujets   bourgeoisie
second empire
société
littérature naturaliste
argent
naturalisme
inceste
famille
adultère
rougon-macquart
19ème siècle
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02465 R ZOLROMAN / Disponible
Contient :
"Les Rougon-Macquart" : fresque romanesque en vingt volumes (notamment "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "Germinal", 1885; "La Terre", 1887; "La Bête humaine", 1890; "L'Argent", 1891) dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Résumé : A la fin d'une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola qui déteste son époque, c'est le coeur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s'arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, est l'un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désoeuvrée, son fils, Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d'obscénité. Il répliqua« Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »
Notes : Né à Paris, le 02/04/1840 et mort à Paris, le 29/09/1902, Émile Zola est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l'un des romanciers français les plus populaires, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour "Les Rougon-Macquart", fresque romanesque en vingt volumes (notamment "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "Germinal", 1885; "La Terre", 1887; "La Bête humaine", 1890; "L'Argent", 1891) dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article "J’accuse". Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. Il entame la création d'un nouveau cycle, "Les Quatre Évangiles", dont le premier volume, "Fécondité" est publié en 1899. "Travail" suit en 1901. "Vérité" paraît à titre posthume. Et "Justice" ne paraîtra jamais, l'ouvrage étant resté à l'état d'ébauche au moment de la mort de l'écrivain. De retour de Médan, il serait mort asphyxié dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambre dans leur appartement. Une foule immense rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale et de la justice.