Avant que les ombres s'effacent |
Compl. Titre | roman |
Auteurs | Dalembert, Louis-Philippe (070) |
Edition | Sabine Wespieser éditeur : Paris , 2017 |
Collation | 1 vol. (294 p.) |
Format | 19 cm |
indice Dewey | 843 fiction francaise francophone romans nouvelles |
ISBN | 978-2-84805-215-1 |
Prix | 21 |
Langue d'édition | fre |
Sujets | roman historique saga familiale esclavage antisémitisme juif exil réfugiés nazisme seconde guerre mondiale Shoah médecine haïti Allemagne Pologne |
|
Contient :
rentrée littéraire 2017
Résumé : En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Lódz, en Pologne, à Portau-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme. Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d’Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth – partie s’installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale – accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d’asile et finalement refoulé vers l’Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d’un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues. Fascinant périple, le roman de Louis-Philippe Dalembert rend également un hommage tendre et plein d’humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l’histoire trouvèrent une seconde patrie
Notes : Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince, en 1962. Romancier, nouvelliste, poète et essayiste, cet ancien pensionnaire de la Villa Médicis a publié notamment Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme, L’Autre Face de la mer (Prix RFO) et Rue du Faubourg Saint-Denis. Dalembert vit aujourd’hui entre Berlin, Paris et Port-au-Prince. Source : wikipédia
rentrée littéraire 2017
Résumé : En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Lódz, en Pologne, à Portau-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme. Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d’Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth – partie s’installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale – accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d’asile et finalement refoulé vers l’Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d’un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues. Fascinant périple, le roman de Louis-Philippe Dalembert rend également un hommage tendre et plein d’humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l’histoire trouvèrent une seconde patrie
Notes : Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince, en 1962. Romancier, nouvelliste, poète et essayiste, cet ancien pensionnaire de la Villa Médicis a publié notamment Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme, L’Autre Face de la mer (Prix RFO) et Rue du Faubourg Saint-Denis. Dalembert vit aujourd’hui entre Berlin, Paris et Port-au-Prince. Source : wikipédia
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